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Ah, quel joli nom ! Robert Bartleh Cummings, chanteur et musicien américain de metal, a officiellement fait changer son état civil en 1998 après avoir décidé de quitter son groupe White Zombie et d'entamer une carrière solo. Monsieur Zombie est également réalisateur de films d'horreur, et c'est ce qui nous intéresse ici. Né en 1965 à Haverhill, dans le Massachusetts, le petit Cummings passe près de huit heures par jour devant la télévision. Il apprécie particulièrement les films d'horreur et devient un fan assidu des séries TV d'horreur des années 1960 telles que La Famille Addams ou Les Monstres. Issu d'une famille travaillant dans le monde du cirque, il développe également une attirance pour le burlesque et les créatures étranges, ce dont témoigneront les personnages de ses films La maison des 1000 morts et The devil's rejects.

En 1996, après avoir enregistré une chanson pour le film The Crow : Salvation, il dirige le clip vidéo de la chanson, et l'on s'aperçoit alors qu'il a un réel talent pour le cinoche... Et c'est en 2003 que sort son premier long-métrage, La Maison des 1 000 morts (The House of 1000 Corpses), un film bien déjanté dont l'argument s'inspire de Massacre à la tronçonneuse. Par certains aspects, il apparaît presque comme une oeuvre expérimentale... Le succès publique est au rendez-vous, mais la critique est très... critique.

Le second film de Zombie, The devil's rejects (2005) est d'un style très différent, qu'on pourrait qualifier de plus mature, mais toujours bien énervé. Il s'agit plus ou moins d'une suite à La maison des 1000 morts, en ce sens qu'on y retrouve les mêmes méchants, les membre de l'abominable famille Firefly. Là encore, gros succès.

Ces deux long-métrages attestent que, féru des films d'horreur des années 1950 et du cinéma en général, Zombie s'est créé un univers qui lui est propre. Le style Zombie se caractérise par du sexe à outrance et des scènes de violence très réalistes, où souvent les personnages sont pervers et cruels, mais aussi vulgaires et immoraux. Cela dit, les persos de Zombie ne sont pas tout à fait manichéens, les bourreaux peuvent devenir victimes et inversement...

Réalisant le remake du classique Halloween de Carpenter, John, sorti en 2007, le cinéaste met légèrement entre parenthèses son style si particulier, du moins dans la deuxième partie du film (la première partie, en revanche, qui montre l'enfance de Michael Myers, est excellente. Caractéristique de la violence dans les films de Zombie : elle est moins visuelle que psychologique - mais alors là, il met le paquet ; le réalisateur utilise finalement peu d'effets gore.) Carton au box office. Avec la séquelle Halloween II(2009), Zombie renoue avec un univers quasi-onirique très sombre... auquel les puristes reprochent son ton trop différent du film précédent (ce qui était tout à fait intentionnel de la part de Zombie.)

Actuellement, Rob a l'intention de réaliser un remake du film The Blob. Le tournage devrait démarrer ce printemps.

-- Utilisateur:Chadiran, le 18/04/2010

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